MEZTA NOSTRA

(J2-J11)

Notre périple argentin commence chez des brasseurs, à Buenos Aires.

Nous sommes hébergés dans une villa abritant une colocation de sept copains. Trois d'entre eux viennent de San Martin De Los Andes, où ils ont créé leur recette de bière : la Mesta Nostra.

Aujourd'hui, ils vendent leur cervoise et le charme de la Patagonie dont rêvent de nombreux habitants de la capitale.

Nous avons eu la chance de venir travailler dans leur fabrique, située à quelques arrêts de train de la maison.

A l'instar de leur villa, l'ambiance de ce grand hangar est celle d'un film de campus américain.

Sur un fond de musique de boîte de nuit, le responsable marketing se déplace en skateboard pendant que deux autres s'affairent autour d'une grande marmite chauffée par un feu au gaz.

Concernant la langue, nous avons la chance d'avoir des hôtes qui parlent un peu l'anglais. Nous échangeons en espagnol, mais cela nous permet de leur demander de nouveaux mots de vocabulaire assez régulièrement. Le spectacle de nos conversations doit être assez drôle, entre un mélange d'accent franchouillard et de mots complètement inventés.

Nous avons pu visiter la ville de Buenos Aires. Les parcs de Palermo, les antiquaires de San Telmo et les célèbres édifices de Microcentro : chaque quartier possède son charme. C'est une agglomération gigantesque puisqu'elle abrite un tiers de la population argentine. C'est un jeune pays. Les rues et les quartiers forment de grandes grilles. Dans les avenues se succèdent de magnifiques maisons du XIXème siècle et des immeubles en béton perfusés par des câbles électriques.

Grâce à Yuri, un de nos hôtes, dont l'expertise culinaire ne fait aucun doute, nous avons découvert les fameux "assado" dont on nous rebattait les oreilles en France. Rognons, intestins, boudins, légumes, maïs et de grandes pièces de bœuf dont je ne connais pas le nom. La totalité du repas est cuite doucement sur un lit de braise, alimenté par un feu situé à côté de la grille. C'était extraordinairement bon.

Alors que j'écrase mon 47ème moustique, il est temps de terminer ce premier article.

Nous partons demain pour Ushuaïa, à l'autre bout du pays.

Besos,

Geoffroy et Claire.